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COSTAS COULENTIANOS, 1918 - 1995

Costas Coulentianos was born in Athens in 1918. He studied at the Athens School of Fine Arts from 1936 until 1939. In 1945 he left post-war Greece behind and sailed to Paris aboard the renowned ship 'Mataora,' joining a group of young Greek intellectuals and artists. With a scholarship from the French government, he briefly attended the Ecole Des Beaux Arts and Zadkine’s studio at the Académie de la Grande Chaumière before establishing his own studio.

In Paris, Coulentianos was determined to break free from the academic sculpting techniques he had learned in Greece and engage with modernist traditions. He quickly became part of the vibrant Parisian art scene, forming friendships with leading sculptors of his time, including the influential Henri Laurens, who was 33 years his senior and had a profound impact on his work. Initially, Coulentianos's sculptures maintained a figurative focus, primarily centered on the female form. However, he departed from conventional forms and anatomical precision early on, infusing his sculptures with sensuality and fluid curved lines, as exemplified in his 1950 piece 'Femme Allongée.'

Coulentianos believed that sculptures should possess genuine motion to interpret space effectively. His sculptures were intended to be solid presences within the space, seamlessly integrating with it. Around 1952, he embarked on a new artistic phase, crafting sculptures from metal sheets. This marked the beginning of his exploration of figuration and abstraction, as seen in his series of acrobatic sculptures, symbolizing the challenges faced by artists. These works blended the figurative and the abstract, aiming to create sculptures that exuded "a powerful, simple immediacy" and were completely exposed in their raw beauty. Coulentianos subsequently developed a unique technique, known as "fer brassé" in French, where he directly welded bronze, copper, lead, or tin onto iron, creating a distinctive texture. In the early 1960s he created a series of sculptures, reliefs and some furniture using this innovative method.

As time passed, Coulentianos shifted towards more geometric forms, embracing bolted sculptures, woodcarvings, concrete reliefs, and even ventured into woven textiles and silkscreens. His artistic evolution was a testament to his commitment to abstraction and geometrical structures.

Throughout his career, Coulentianos held numerous solo exhibitions across Europe, contributed over 50 works to public spaces, and participated in nearly 100 group exhibitions. He passed away in Arles, France, in 1995.

In 2012-2013, a retrospective exhibition titled "The last of the modern acrobats" showcased Costas Coulentianos's remarkable body of work at the Benaki Museum in Athens and the Macedonian Museum of Contemporary Art in Thessaloniki.

Reflecting on his own artistic philosophy, Coulentianos emphasized his primary concerns of matter, light, and space. He grappled with the challenges of working with increasingly rigid and weighty materials like iron while simultaneously seeking to imbue them with a sense of motion. Central to his artistic quest was the interplay between his forms and the surrounding space, where he aimed to create openings that allowed light to penetrate and for the space itself to merge with the artwork. His oeuvre remains a testament to his unwavering commitment to exploring the dynamic relationship between matter, light, and space in the realm of sculpture.

Costas Coulentianos est né à Athènes en 1918. Il a étudié à l’École des Beaux-Arts d’Athènes de 1936 à 1939. En 1945, il a quitté la Grèce d’après-guerre et a embarqué sur le célèbre navire « Mataroa » à destination de Paris avec à son bord un groupe de jeunes scientifiques, intellectuels et artistes grecs. Grâce à une bourse du gouvernement français, il a étudié à l’École des Beaux-Arts et a fréquenté l’atelier Zadkine à l’Académie de la Grande Chaumière avant de créer son propre atelier.

À Paris, Coulentianos s’émancipe et s’affranchit des codes de la sculpture académique qu’il a appris à l'École des Beaux-Arts d’Athènes en se tournant vers le modernisme. Il devient rapidement une figure active de la scène artistique parisienne et se lie d’amitié avec les principaux sculpteurs de son époque. 

 

Jusqu’à la fin des années 1940, ses œuvres restent figuratives -la figure féminine nue étant le sujet dominant- tandis qu’il se tourne ensuite vers des formes abstraites. Sa rencontre avec l’influent artiste Henri Laurens, de 33 ans son aîné, en 1947, et la collaboration de cinq ans qui s’ensuivit ont eu une influence décisive sur son travail. Il abandonne progressivement les formes conventionnelles et la précision anatomique pour créer des sculptures sensuelles aux courbes fluides, comme en témoigne son œuvre « Femme Allongée », 1950.  

 

Coulentianos croyait que les sculptures devaient être imprégnées d’un véritable mouvement naturel afin d’interpréter l’espace de manière efficace et d’en faire partie intégrante. À partir du début des années 1950, il commence à travailler lui-même le métal, ce qui marque une nouvelle période artistique dans son œuvre : le début d’une exploration de la figuration et de l’abstraction, comme en témoigne sa série de sculptures « acrobatiques ». L’Acrobate prend une dimension existentielle et symbolise les défis auxquels sont confrontés les artistes. Ces œuvres combinent le figuratif et l’abstrait, dégageant « une immédiateté puissante et simple », s’exposant dans leur beauté brute et crue. Coulentianos développe ensuite une technique unique, le « fer brassé », qui consiste à souder directement du bronze, du cuivre, du plomb ou de l’étain au fer, créant ainsi une texture particulière. Maître artisan, il a créé une série de sculptures, de reliefs et de meubles au début des années 1960 en utilisant cette méthode innovante.

 

Désormais clairement orienté vers les formes géométriques et l’abstraction, et étudiant la relation étroite entre l’architecture et la sculpture, Coulientianos a créé des sculptures en bois, des reliefs en béton, des tapisseries et des sculptures de grande taille au cours des années 1970. Son évolution artistique témoigne de son engagement envers l’abstraction et les structures géométriques.

Kostas Koulentianos a présenté ses œuvres dans de nombreuses expositions individuelles et collectives en Europe et aux Etats Unis et a créé plus de 50 œuvres monumentales pour des espaces publics. En 1962, il a tenu sa première exposition personnelle à Paris, à la Galerie de France. En 1975, il a été invité à organiser des ateliers de sculpture à l’École des Arts Décoratifs de Paris et, en 1979, à enseigner la sculpture à l’École des Beaux-Arts de Marseille, alors qu’il s’était déjà installé dans le sud de la France. En 1980, il représente la Grèce à la Biennale de Venise avec « New Generation », une série de sculptures réalisées entre 1979 et 1982. Il est décédé à Arles en 1995.

 

En 2012-2013, l’exposition rétrospective organisée au Musée Benaki d’Athènes et au Musée Macédonien d’Art Contemporain de Thessalonique, intitulée « Le dernier des acrobates modernes », a présenté des œuvres représentatives de toutes ses périodes artistiques et a mis en lumière sa contribution indéniable à l’art grec moderne. 

 

À travers son œuvre, Coulentianos expose ses préoccupations philosophiques et met en exergue le caractère spirituel de l’art, renouvelant de manière créative ses quêtes premières sur le triptyque matière-lumière-espace. « J’essaie à travers mes formes d’ouvrir l’espace en faisant des trous pour que la lumière passe, pour que l’espace entre dans l'objet, qui à son tour entre dans l’espace ». Coulentianos a dû relever le défi de travailler avec des matériaux rigides et lourds. Le métal (aluminium, laiton, bronze et fer) prend vie dans ses œuvres. Il apprivoise la dureté du fer, qu’il travaille à la main, en lui donnant une poussée et un mouvement aérien. Ses œuvres témoignent de son engagement inébranlable à explorer la relation dynamique entre la matière, la lumière et l’espace dans le domaine de la sculpture.

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Ο Κώστας Κουλεντιανός γεννήθηκε στην Αθήνα το 1918. Σπούδασε στην Ανωτάτη Σχολή Καλών Τεχνών της Αθήνας από το 1936 έως το 1939. Το 1945 άφησε πίσω του τη μεταπολεμική Ελλάδα και επιβιβάστηκε στο φημισμένο πλοίο «Ματαρόα» με προορισμό το Παρίσι που μετέφερε μια ομάδα νέων Ελλήνων επιστημόνων, διανοουμένων και καλλιτεχνών. Με υποτροφία από τη γαλλική κυβέρνηση, παρακολούθησε μαθήματα στη Σχολή Καλών Τεχνών του Παρισιού και μαθήτευσε στο εργαστήριο του Zadkine στην Académie de la Grande Chaumière, προτού δημιουργήσει το δικό του εργαστήριο.  

 

Στο Παρίσι, ο Κουλεντιανός χειραφετείται και απελευθερώνεται από την ακαδημαϊκή αντίληψη και τις τεχνικές γλυπτικής που διδάχτηκε στη Σχολή Καλών Τεχνών της Αθήνας και στρέφεται στον μοντερνισμό. Σε σύντομο χρονικό διάστημα διεισδύει στη ζωντανή παρισινή καλλιτεχνική σκηνή, δημιουργώντας φιλίες με κορυφαίους γλύπτες της εποχής του. 

 

Μέχρι τα τέλη της δεκαετίας του 1940 τα έργα του παραμένουν παραστατικά με κυρίαρχο θέμα τη γυμνή γυναικεία μορφή ενώ στη συνέχεια στρέφεται σε αφηρημένες φόρμες. Η γνωριμία με τον 33 χρόνια μεγαλύτερό του, επιδραστικό καλλιτέχνη Henri Laurens το 1947 και η πενταετής συνεργασία που ακολούθησε, επηρέασε καθοριστικά το έργο του. Σταδιακά εγκαταλείπει τις συμβατικές μορφές και την ανατομική ακρίβεια, δημιουργώντας γλυπτά αισθησιακά με ρευστές καμπύλες, όπως διακρίνουμε στο έργο του « Femme Allongée », 1950.  

 

Ο Κουλεντιανός πίστευε ότι τα γλυπτά πρέπει να διαπνέονται από γνήσια φυσική κίνηση για να ερμηνεύουν αποτελεσματικά τον χώρο και να αποτελούν αδιάσπαστο στοιχείο του. Από τις αρχές της δεκαετίας του 1950 ξεκινάει να δουλεύει ο ίδιος το μέταλλο σηματοδοτώντας μία νέα καλλιτεχνική περίοδο στο έργο του : την αρχή της εξερεύνησης της παραστατικότητας και της αφαίρεσης, όπως φαίνεται στη σειρά των « ακροβατικών » του γλυπτών. Ο ακροβάτης λαμβάνει υπαρξιακή διάσταση και συμβολίζει μετέωρος τις προκλήσεις που αντιμετωπίζουν οι καλλιτέχνες. Τα έργα αυτά συνδυάζουν το παραστατικό και το αφηρημένο, αποπνέοντας «μια ισχυρή, απλή αμεσότητα», στεκούμενα εκτεθειμένα στην ακατέργαστη και ωμή ομορφιά τους. Στη συνέχεια, ο Κουλεντιανός ανέπτυξε μια μοναδική τεχνική, γνωστή στα γαλλικά ως «fer brassé» κατά την οποία συγκολλούσε απευθείας μπρούτζο, χαλκό, μόλυβδο ή κασσίτερο σε σίδηρο, δημιουργώντας μια ξεχωριστή υφή. Δεινός τεχνίτης, δημιουργεί στις αρχές της δεκαετίας του 1960 με αυτήν την πρωτοποριακή μέθοδο, μια σειρά από γλυπτά, ανάγλυφα και έπιπλα. 

 

Στραμμένος ξεκάθαρα πλέον στις γεωμετρικές φόρμες και την απόλυτη αφαίρεση και μελετώντας τη στενή σχέση αρχιτεκτονικής και γλυπτικής, ο Κουλεντιανός δημιουργεί κατά τη δεκαετία του 1970 ξυλόγλυπτα, τσιμεντένια ανάγλυφα, ταπισερί καθώς και γλυπτά μεγάλων διαστάσεων. Η καλλιτεχνική του εξέλιξη παρέμεινε συνεπής στην προσήλωσή του στην αφαίρεση και τις γεωμετρικές δομές.

 

Ο Κώστας Κουλεντιανός παρουσίασε έργα του σε πολυάριθμες ατομικές και ομαδικές εκθέσεις στην Ευρώπη και στην Αμερική και δημιούργησε πάνω από 50 μνημειώδη έργα για δημόσιους χώρους. Το 1962 πραγματοποίησε την πρώτη του ατομική έκθεση στο Παρίσι, στην Galerie de France ενώ το 1975, προσκλήθηκε να οργανώσει εργαστήρια γλυπτικής στην Ecole des Arts Decoratifs στο Παρίσι και το 1979 να διδάξει γλυπτική στη Σχολή Καλών Τεχνών της Μασσαλίας αφού είχε ήδη εγκατασταθεί στη Νότια Γαλλία. Το 1980 αντιπροσώπευσε την Ελλάδα στην Μπιενάλε της Βενετίας με τη «Νέα Γενιά», μία σειρά γλυπτικών έργων που δημιούργησε από το 1979 μέχρι το 1982. Απεβίωσε στην Αρλ το 1995.

 

Το 2012-2013, η αναδρομική έκθεση που διοργανώθηκε στο Μουσείο Μπενάκη της Αθήνας και στο Μακεδονικό Μουσείο Σύγχρονης Τέχνης στη Θεσσαλονίκη με τίτλο «Ο τελευταίος από τους σύγχρονους ακροβάτες» παρουσίασε αντιπροσωπευτικά έργα από όλες τις καλλιτεχνικές περιόδους του και ανέδειξε την αδιαμφισβήτητη συμβολή του στη μοντέρνα ελληνική τέχνη. 

 

Μέσα από το έργο του, ο Κουλεντιανός θέτει τις φιλοσοφικές του ανησυχίες και αναδεικνύει τον πνευματικό χαρακτήρα της τέχνης, ανανεώνοντας δημιουργικά τις πρωταρχικές του αναζητήσεις πάνω στο τρίπτυχο της ύλης, του φωτός και του χώρου. «Προσπαθώ μέσα από τις φόρμες μου να διανοίξω το χώρο κάνοντας τρύπες για να μπορέσει να περάσει το φως, για να μπει ο χώρος μέσα στο αντικείμενο, το οποίο με τη σειρά του μπαίνει μέσα στο χώρο». Αντιμετώπισε την πρόκληση να δουλεύει με άκαμπτα και βαριά υλικά. Το μέταλλο (αλουμίνιο, ορείχαλκος, μπρούντζος και σίδηρος) ζωντανεύει στα έργα του. Δαμάζει τη σκληρότητα του σιδήρου, τον οποίο δουλεύει με το χέρι, δίνοντάς του ώθηση και αέρινη κίνηση. Το έργο του παραμένει η απόδειξη της ακλόνητης δέσμευσής του να εξερευνήσει τη δυναμική σχέση μεταξύ ύλης, φωτός και χώρου στη σφαίρα της γλυπτικής.

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